Le parlement ivoirien manifeste sa solidarité au Cameroun

Plus de vingt ans après son dernier passage à Abidjan, Cavaye Yeguie Djibril s’y est à nouveau
rendu en visite officielle au parlement ivoirien. Au terme de la visite du président de l’Assemblée nationale (PAN) du Cameroun le 2 mai 2015, les parlementaires ivoiriens ont signé une «motion spéciale de soutien au parlement et au peuple camerounais», dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram. «Considérant l’extension inopportune de la violence du groupe islamiste Boko Haram au Cameroun», les parlementaires ivoiriens ont saisi l’opportunité de la visite du PAN camerounais pour exprimer «sa sincère compassion et sa très franche solidarité au peuple frère du Cameroun pour toutes les victimes des actes d’une autre époque commis par Boko Haram». Par la voix de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, les Ivoiriens ont affirmé leur engagement aux côtés des Camerounais dans la lutte contre Boko Haram et invité tous les pays africains à mutualiser leurs forces pour vaincre cette secte. La question du terrorisme et de la sécurité transfrontalière était au cœur des préoccupations des deux parties au cours de la visite de Cavaye Yéguie Djibril en Côte d’Ivoire. Un comité de travail regroupant les parlementaires des deux pays a été mis sur pied pour mener des réflexions sur la question. Cette visite est en fait la réponse à une invitation que lui avait adressée le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, au cours de sa visite au Cameroun du 10 au 14 juin 2014. Le PAN ivoirien séjournait officiellement au Cameroun pour la première fois, dans le cadre de la coopération interparlementaire. Une visite que les parlementaires du SDF avaient fermement contestée au point de bouder le discours du PAN ivoirien au perchoir de l’Assemblée nationale du Cameroun, non sans avoir bruyamment manifesté leur opposition à l’idée de le voir s’adresser aux députés camerounais. Une opposition qui n’avait pas empêché Guillaume Soro de manifester déjà en ce moment, sa solidarité au peuple camerounais Plus de vingt ans après son dernier passage à Abidjan, Cavaye Yeguie Djibril s’y est à nouveau
rendu en visite officielle au parlement ivoirien. Au terme de la visite du président de l’Assemblée nationale (PAN) du Cameroun le 2 mai 2015, les parlementaires ivoiriens ont signé une «motion spéciale de soutien au parlement et au peuple camerounais», dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram. «Considérant l’extension inopportune de la violence du groupe islamiste Boko Haram au Cameroun», les parlementaires ivoiriens ont saisi l’opportunité de la visite du PAN camerounais pour exprimer «sa sincère compassion et sa très franche solidarité au peuple frère du Cameroun pour toutes les victimes des actes d’une autre époque commis par Boko Haram». Par la voix de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, les Ivoiriens ont affirmé leur engagement aux côtés des Camerounais dans la lutte contre Boko Haram et invité tous les pays africains à mutualiser leurs forces pour vaincre cette secte. La question du terrorisme et de la sécurité transfrontalière était au cœur des préoccupations des deux parties au cours de la visite de Cavaye Yéguie Djibril en Côte d’Ivoire. Un comité de travail regroupant les parlementaires des deux pays a été mis sur pied pour mener des réflexions sur la question. Cette visite est en fait la réponse à une invitation que lui avait adressée le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, au cours de sa visite au Cameroun du 10 au 14 juin 2014. Le PAN ivoirien séjournait officiellement au Cameroun pour la première fois, dans le cadre de la coopération interparlementaire. Une visite que les parlementaires du SDF avaient fermement contestée au point de bouder le discours du PAN ivoirien au perchoir de l’Assemblée nationale du Cameroun, non sans avoir bruyamment manifesté leur opposition à l’idée de le voir s’adresser aux députés camerounais. Une opposition qui n’avait pas empêché Guillaume Soro de manifester déjà en ce moment, sa solidarité au peuple camerounais dans sa lutte contre Boko Haram. L’ancien premier ministre de Côte d’Ivoire avait également saisi l’opportunité pour donner une leçon de panafricanisme aux locataires du Palais des
verres de Ngoa Ekelle. Pour illustrer son point de vue sur le sujet, il avait posé quelques «questions de confiance» à ses collègues camerounais. «Sont-ils panafricanistes, ces Ivoiriens qui ont massacré le Burkinabé et le Malien, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient Burkinabé et Malien ? Sont-ils panafricanistes, ceux qui considèrent les Camerounais vivant dans leur pays comme des sous-hommes ?» Devant la représentation nationale, il n’avait pas tergiversé sur la cible de son argumentation. Laurent Gbagbo. De l’avis de Soro, l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, aujourd’hui en détention et en jugement à la Cour pénale internationale de La Haye, s’est rendu coupable d’un discours galvaudé sur le panafricanisme pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, alors même que pendant son séjour à la tête du pays, il a institutionnalisé «l’Ivoirité», un «colonialisme tropicalisé»