Le vendredi 8 mai 2015, le Castel Hall de Douala a abrité la cérémonie des récompenses aux meilleurs journalistes camerounais. Rendu à sa 8e édition, Médiations Press Trophies que dirige Marion Obam, a connu pour la première fois, la présence de l’autorité administrative. Le gouverneur de la région du Littoral s’est fait représenter par l’inspecteur général des services régionaux. «Monsieur le représentant du gouverneur, votre présence vient donner une touche particulière à cette cérémonie, car c’est la première fois que l’autorité administrative nous accompagne lors de cette fête. Ce projet a été mis sur pied pour récompenser le travail abattu par les journalistes au quotidien en risquant parfois leurs vies», indiquera Marion Obam, présidente du comité d’organisation. Des heureux élus du jour, l’œil du Sahel s’en sort avec deux gagnants. D’abord, Francis Eboa, chef d’agence de l’œil du Sahel pour l’Adamaoua, a remporté le «prix spécial du jury» avec son reportage intitulé «Bélel : La résidence d’Ahidjo léguée à la nature» et ensuite, Alain Mazda, ex chef d’agence de l’œil du Sahel dans l’Extrême-Nord, a reçu le prix de «meilleure découverte presse écrite», avec son reportage «Kolofata, ville fantôme». Pour cette édition 2015, ils
étaient 317 journalistes ayant postulés aux différents prix mis enjeux. A l’arrivée, le jury constitué de cinq
membres et présidé par Léger Ntiga, a retenu les dix meilleurs. «Je suis fier de recevoir une récompense des journalistes parce que c’est d’abord une famille et ensuite, les journalistes ont l’œil professionnel nécessaire pour juger le travail d’un confrère. Comme les soldats qui combattent au front, les journalistes ont aussi reçu leurs médailles», témoigne Denis Nkwebo du quotidien «Le Jour», lauréat du prix «meilleur reportage presse écrite». Pour le président du jury, quatre grands critères ont différencié les uns des autres. «On avait quatre critères essentiels qui contenaient, chacun, quatre sous critères. Comme critères, il y avait l’originalité des textes proposés, l’ordonnancement des idées, la critique des sources et la qualité de l’écriture française. C’est sur ces critères que nous nous sommes appuyés pour distinguer les 10 lauréats vainqueurs sur les 317 candidats au départ», précise Léger Ntiga, président du jury.
